Peurs précises, anxiété et angoisses, jusqu’à la crise de panique, sont diverses gradations de la peur.
La peur toxique …
La peur a toujours existé. Elle a un côté « naturel » car instinctif, face à un obstacle, un danger, pour faire réagir et trouver une solution à une situation dangereuse. Là où elle devient pathologique, c’est quant elle est disproportionnée par rapport à l’objet de la peur ou qu’elle est diffuse, sans objet précis, et surtout lorsqu’elle commence à altérer le comportement, la prise de décision. A ce stade, l’individu perd sa liberté d’être, entre dans des schémas comportementaux automatiques et donc plutôt inconscients, conditionnés.
L’individu va essayer de gérer son quotidien en développant des stratégies de survie, souvent en consommant des aliments ou substances riches en endorphines et dopaminergiques pour « doper » le circuit de la récompense et la sensation de bien-être. Certaines activités aussi permettent d’arriver au même but. Ainsi, le chocolat, le sucre, l’alcool, le tabac, le shopping, la sexualité, le sport intensif … toutes ces méthodes visent au même but : anesthésier artificiellement la peur… qui reviendra donc !
Les causes principales
Les causes peuvent être biochimiques : on trouve souvent une flore intestinale pathogène, surtout avec les bactéries à gram négatif, qui produisent des toxines affectant directement la production des neurotransmetteurs au niveau intestinal et pouvant attaquer les neurones. On sait aujourd’hui que la plupart des dépressions et des angoisses ont une cause digestive ! Les carences sont aussi en cause : vitamines B, défaut de méthylation, magnésium, calcium, acides aminés … L’alimentation est en cause mais aussi l’état digestif : intestins et foie surtout.
On voit donc tout l’intérêt d’un bilan alimentaire approfondi, ainsi que d’un bilan complet de l’état digestif et d’un bilan des carences et subcarences.
La cause peut aussi être énergétique. En médecine traditionnelle chinoise, on fait ressortir une faiblesse énergétique au niveau rénal (vide de rein). En naturopathie, on parlera de l’état des glandes surrénales, réserve principale de l’énergie vitale. Trop de stress vide l’énergie « reins » (surrénales) et fait plonger dans des peurs toujours plus importantes et souvent diffuses. Toute suractivité (surmenage) peut aussi enclencher un « vide de rein », de même que les anesthésiants, divers médicaments …
Enfin, la cause peut être purement psycho-spirituelle, quand la personne ne se sent pas dans un axe de vie clair, « perd pied » face au monde qui l’entoure, ne sait plus comment s’orienter, ni comment trouver sa force intérieure. Dès lors, toute perturbation, même minime, dans son quotidien, devient source de stress et d’angoisse.
Solutions
Il y a de multiples façons de travailler sur les peurs, et souvent il faut une approche multifactorielle ! L’état physiologique influence la psychologie et inversement : le corps répond à l’état intérieur en biologisant le conflit de peur.
C’est pourquoi les médecines traditionnelles, holistiques, approchent l’être dans sa globalité.
On commence par le plus trivial : tantôt l’état du microbiote intestinal, tantôt le contexte ou l’hygiène de vie, le surmenage, les carences …, souvent il faudra aussi un soutien psychologique et du repos. On pourra utiliser la phytothérapie, les minéraux, l’aromathérapie, les fleurs de Bach … et bien d’autres solutions encore.
A quand aussi une approche sociétale, globale, aux besoins de l’être humain ?
Le rêve matérialiste semble dépérir. C’est une chance car cela signifie qu’un basculement est proche. La clé du bonheur est ailleurs que dans les choses et le pouvoir. A nous de trouver les clés pour remettre de la beauté, du calme et de la paix dans nos vies. Le monde de demain reste à créer ! Croyons en notre potentiel et allons de l’avant pour offrir de nouvelles perspectives !
« La poursuite, même des meilleurs choses, doit être calme et tranquille »